La feuille de route 2024-2029 pour une Ville Solidaire et Inclusive

Aujourd’hui, la Ville de Saint-Leu a officiellement signé le Contrat Local de Santé en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé de La Réunion (ARS) et les services préfectoraux. Aux côtés du maire Bruno Domen et de son adjointe et Vice-présidente du CCAS, Brigitte Dally, du directeur général de l’ARS La Réunion, Gérard Cotellon, et Philippe Malizard, sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Paul, les professionnels du domaine sanitaire et social se sont réunis pour renforcer l’engagement municipal en matière de santé.

Ce CLS marque un pas important avec la structuration de la politique locale, la mise en place d’actions de proximité coordonnées et la mobilisation d’un réseau de partenaires pour la période 2024-2029.

Qu’est-ce-que le CLS ?

Le Contrat local de santé (CLS) est issu de la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » du 21 juillet 2009. Instrument novateur de politique de santé locale, il vise à structurer la politique sanitaire de la municipalité. Il offre une approche coordonnée avec la mise en œuvre d’actions de proximité et la mobilisation d’un réseau de partenaires.

Le diagnostic local de santé, fruit d’une analyse des réalités de Saint-Leu, a posé les enjeux majeurs de notre territoire. Concrètement, le Contrat Local de Santé est articulé autour de 4 axes :

1. Nutrition / Prévention diabète et activité physique (promotion et facilitation d’accès)
2. Autonomie et inclusion des personnes vulnérables (prévenir et retarder la perte d’autonomie des personnes âgées ; favoriser l’inclusion sociale des personnes vivant avec un handicap ; développer l’aide aux enfants)
3. Santé mentale et addictions
4. Vie affective et sexuelle

Répondre aux principaux enjeux de santé

L’ARS, engagée dans le développement des CLS, témoigne d’un fort engagement politique en matière de santé. Les premiers résultats du CLS à La Réunion sont encourageants, avec des projets futurs d’Ehpad en cours, soutenus par la contribution financière de l’État, et des initiatives spécifiques pour les personnes porteuses de handicap. D’autres projets pourraient voir le jour, comme les “médico-bus” pour renforcer l’accessibilité aux soins aux personnes les plus éloignées des centres médicaux.

À Saint-Leu, cette initiative se matérialise notamment à travers le service Sappah du CCAS, dirigé par Carole Lamandi. Ce service vise à favoriser l’inclusion et l’accès aux soins pour les personnes éloignées des centres de soins, proposant des services tels que le portage de repas, des aménagements sécurisés, un suivi médical, un accompagnement, etc.

Le chantier est immense et nécessitera la mobilisation de tous. Cette feuille de route pour 5 ans, s’articule notamment avec la Politique de la Ville pilotée par la Préfecture. Prévention, éducation à la santé, accès aux soins font partie des objectifs pour nos quartiers prioritaires.
Les équipes de terrain, dirigées par Christian Carrière, coordonnateur à la politique de la ville, mènent des actions continues dans les quartiers et les écoles en collaboration avec les éducateurs de rue, les médiateurs, et les bailleurs sociaux. Ces efforts nécessitent un renforcement des moyens, une perspective que le CLS pourrait apporter.

De plus, le CLS contribuera à intensifier la lutte contre les addictions en créant davantage de Centres Médico-Psychologiques (CMP) et en développant ce type d’actions de proximité.

Le maire remercie chaleureusement tous les partenaires : « au CCAS qui a porté ce projet, à l’Etat, à l’ARS et à l’ensemble des acteurs qui ont travaillé sur le Contrat Local de Santé de Saint-Leu.  La ville poursuit ainsi son travail au service du territoire Saint-leusien et de ses habitants ».

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