Ce jeudi 21 Septembre, il a été transmis à la presse, par des personnes visiblement mal informées, une information erronée selon laquelle le Maire de Saint-Leu allait augmenter les indemnités des élus lors du Conseil municipal de ce jour.
Ce vote des indemnités intervient suite au changement de Maire et de facto au renouvellement des adjoints.
La délibération proposée au vote cet après-midi est identique à celles présentées depuis des années au Conseil municipal et reprend les termes réglementaires obligatoires qui s’appliquent en Mairie de Saint-Leu, comme dans les autres communes de cette catégorie. Il n’y a donc rien de nouveau.

La majoration de 15% évoquée dans le rapport est une disposition réglementaire applicable à la Ville de Saint-Leu comme tout chef-lieu de canton. Cette majoration est appliquée depuis des années et même sous l’ère de l’ancien Maire, Jean-Luc Poudroux.
Pour rappel, en 2008, à l’arrivée de la nouvelle majorité, il a été effectué une baisse des indemnités des élus.
A titre d’exemple, alors qu’un adjoint sous l’ère Poudroux bénéficiait d’une indemnité d’environ 813 euros, il bénéficie aujourd’hui d’une indemnité aux alentours de 772 euros.
La Ville de Saint-Leu rappelle par ailleurs que l’indice brut terminal qui sert de base au calcul des indemnités des élus au sein des collectivités a connu une augmentation au 1er Janvier 2017.
L’application stricte de cette augmentation aurait donné lieu effectivement à une augmentation réglementaire des indemnités des élus.
Le choix fait par la municipalité a été de maintenir en l’état le niveau d’indemnités nettes des élus. Pour ce faire, le taux de pourcentage de l’indice brut terminal pris en compte pour le calcul des indemnités a été baissé, afin de ne pas coûter davantage à la collectivité.
Ainsi, alors que les adjoints bénéficiaient d’un taux de 19,8%, celui-ci a été abaissé à 19,7%.
La Ville de Saint-Leu condamne fermement la diffusion de ces propos erronés émanant toujours du même groupe. Face à leur caractère répétitif, la Ville se réserve le droit de mener toute action juridique nécessaire pour mettre un terme à la diffusion répétitive de fausses informations qui sont de nature à porter atteinte à l’image de la collectivité.

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