Dans le journal « Le Quotidien » du mercredi 21 février, le Vice-président de la Région, chargé de la NRL a annoncé qu’il est « fortement envisagé », par la collectivité régionale, d’ouvrir seulement une demi-NRL, à l’horizon 2020-2021.
Cette nouvelle est surprenante voire troublante. Comme beaucoup de Réunionnais, de transporteurs et de salariés du BTP, il est difficile de comprendre ce qu’il se passe véritablement sur le chantier de la NRL.
D’un côté, la Région entend livrer une demi-route car, selon elle, il n’y a pas de matériaux, le temps que la carrière de Bois-Blanc se fasse.
De l’autre côté, le Préfet  a permis au groupement d’entreprises de pouvoir disposer d’un stock de matériaux conséquent :
par l’autorisation de l’Etat en faveur d’une carrière de roches massives exclusivement dédiée à la NRL, à Dioré, depuis décembre 2015 mais  le groupement et la Région n’en veulent pas
par des dérogations successives de l’Etat au Code de l’Environnement,  ce qui a permis l’extraction rapide d’andains et plus récemment, l’extraction de roches en profondeur avec l’épierrage
par les procédures de carrières en cours à Menciol, Bellevue, l’Hermitage et Lataniers
De surcroît, le Préfet vient de nous informer que, malgré l’opposition de la Ville de Saint-Leu à la carrière de Bois Blanc et les risques juridiques, il poursuit la procédure de PIG.
Des matériaux sont disponibles immédiatement pour la poursuite de la réalisation de la NRL, d’autres procédures suivent leur cours. Qu’est-ce qui justifierait maintenant, en l’absence d’élément nouveau, un report du chantier?
Pourquoi la Région freine quand le Préfet accélère?
En tout état de cause, la Ville de Saint-Leu et l’absence de carrière à Bois Blanc ne peuvent être les causes d’un quelconque retard sur le projet de la NRL.

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