Le temps fort « jeune public » du Séchoir, qui s’est déroulé du 8 au 23 mars, a une nouvelle fois été un grand succès cette année, avec une programmation éclectique comprenant des spectacles vivants, du cinéma, des ateliers d’arts et Livre en scène. Ce festival, qui fait la part belle aux créations péi, a aussi l’ambition d’apporter la culture dans les quartiers des hauts de la commune de Saint-Leu, comme Bras Mouton, Etang Saint-Leu et Maduran.
Durant les vacances scolaires, le jeune public a eu l’opportunité de découvrir différentes formes d’expression artistique et de développer leur créativité au travers des ateliers tels que la création de marionnettes avec la Compagnie Stratagème, ou l’art plastique avec l’artiste Claire Bégin.
Le Séchoir à aussi donné carte blanche à son intervenante, Cécile Leroy, qui y anime des ateliers chants et des “circle songs”. C’était un “p’tit déj artistique” et un concert tout doux pour parents et petits. Une immersion dans une bulle sonore et harmonieuse.
Côté spectacles, “Les z’aventure d’Aldébaran” (Cie Argile) a offert un moment poétique suscitant la réflexion des enfants sur la protection de notre environnement et le soin que nous apportons aux êtres vivants et aux choses. Puis, le spectacle de marionnettes “Banawassi La malice” (Cie Stratagème, Mayotte) mettait en lumière un très beau conte comorien.
Dans son spectacle musical, Maloya Aho, le chanteur et danseur Mamiso Rakotonanahary (Mamiso trio) et ses acolytes, ont combiné contes et maloya réunionnais et malgache. Une expérience musicale riche, célébrant cette diversité culturelle qui nous rapproche tant.
Enfin, côté cinéma, le séchoir, en partenariat avec l’association La lanterne magique, proposait de singuliers films français d’animation hybrides, à mis chemin entre l’album jeunesse et le court-métrage, qui ont émerveillé les plus petits. Notamment La Cabane aux oiseaux, de Célia Rivière, une série de 9 comtes, reproduisant soigneusement la patte graphique de l’illustrateur originel, “L’étrange forêt de Bert et Joséphine”, une expérience visuelle plus immersive ou encore le tout récent “Vanille” de Guillaume Lorin, plus engagé et faisant la part belle à la culture créole.
Dans l’ensemble, ce fut une programmation très stimulante pour la créativité et l’imagination du jeune public tout en l’encourageant à réfléchir sur des thèmes universels tels que l’amitié, l’entraide, le respect de la nature et la tolérance inter-culturelle.
On attend déjà la prochaine édition avec impatience !